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dimanche 20 décembre 2009

HISTOIRE DE MEDECINS


Je viens de finir la lecture de ce roman paru en 2004 Edts France Loisirs. En fait je l'ai "cueilli" chez mon bouquiniste préféré. La maladie de Sachs avait déjà circulé entre les mains de mes amis et de mon MT (médecin traitant) dès sa parution tant javais aimé (le livre, le soignant et l'auteur pour sa facilité d'écriture). Avec des si j'aurais voulu être soignante. Si la vocation m'était venue plus tôt, si mes conditions familiales me l'avaient permis, si je n'avais pas été si paresseuse. L'entrée en fac est difficile, ce fameux concours dont le fils de mon MT vient d'être recalé pour la deuxième fois alors qu'il avait une bonne moyenne mais faute de places... du coup certains choisissent à l'heure actuelle une voie étrangère (la Roumanie pour ne pas la citer) et de poursuivre en France les années manquantes. Prendre les petites portes en quelque sorte...

Les trois médecins comparés au trois mousquetaires. Personnellement je préfère le monde médical. Pour les personnes qui confondent le vocable malade et patient vous avez l'explication de la différence dans ce livre. Le malade attend qu'on le soigne ce qui le rend malade (sic) tandis que le patient vient de pati souffrir. Le malade peut être imaginaire... mais pas le patient !!!!!

Le dernier chapître, La Thèse, essaie de donner les clefs pour devenir un bon médecin ou un bon soignant. Prendre en compte le vécu du patient (ce qui compte dans la vie, c'est moins la santé que le sens, et ça, beaucoup de médecins n'y comprennent rien..... )Extrait p. 646.
Soigner ce n'est pas une question de compétence ou d'éthique ou de titres, et ça n'est pas non plus acquérir un savoir pour prendre le pouvoir : le pouvoir c'est mortel tandis que soigner c'est pareil à aimer éduquer partager élever accompagner porter guider, c'est vibrant c'est bon c'est chaud c'est tendre.... soigner c'est s'avancer vers l'autre car c'est l'autre qui nous apprend, c'est l'autre qui nous dit où est la souffranc, où est le soulagement.... [....].
Quand j'ai été hospitalisée en février-mars derniers j'avais la chance grâce à mon MT d'être entre les mains d'un médecin pneumologue correspondant à la description ci-dessus. A la compétence, il avait additionné l'expérience, la douceur, l'écoute, le réconfort et la confiance. Raisons pour lesquelles je n'avais pas peur malgré la gravité des symptômes. Hélas nous connaissons tous des personnes sorties de la fac de médecine, diplôme encadré dans leur cabinet mais qui regardent plus votre carnet de chèques que votre âme.

HISTOIRE DE MEDECINS se lit facilement et agréablement. Le lecteur suit l'évolution de ces jeunes avec intérêt, leurs amours, leurs peines car la vie et la mort vont ensemble.

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