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mardi 15 novembre 2011

Bonjour poète

Pour entretenir sa mémoire, ai-je lu, il est recommandé de se répéter quelques textes ou poésies (tel un jeune écolier) et de les écrire (encore mieux). Allons-y et comme souvent, je partage avec vous un poème d'Apollinaire que j'aime et de circonstance


Apollinaire par Henri Frick

Un cahier d'ancien croquis
Plein de portraits de femmes jeunes
Un vieux vin dont le goût exquis
Et retour réclame les jeûnes

Voici la joie aussi d'entendre
D'ancienne musique tendre
Et ce charme encore nouveau
Tirere du neuf du vieux cerveau

Avoir de vieux livres amis
jouir des jours mûrs de l'automne
Voilà tous les plaisirs hormis
Celui qui toujours nous étonne

Celui que l'on nomme l'amour
Pour qui seul le monde respire
Par qui tout connait le retour
Et le départ la nuit le jour

Vivre et mourir Ô mieux Ö pire

Poème divers

Pour les amoureux du poète http://www.guillaume-apollinaire.fr/index.htm

2 commentaires:

  1. C'est dans le train qui me ramenait de Nice à Marseille, que j'ai rencontré, le 1 janvier 1915, Guillaume Apollinaire. Je venais de passer mes vacances de Noël à Nice, dans la famille de mon frère aîné, sous-lieutenant d'artillerie aux Armées".
    L'un des poèmes envoyé à Oran le 28 mai 1915 s'intitule Madeleine:
    C'est quelque chose de si ténu, de si lointain
    Que d'y penser on arrive à le trop matéraliser
    Forme limitée par la mer bleue
    Par la rumeur d'un train en marche
    Par l'odeur des eucalyptus, des mimosas
    Et des pins maritimes
    Mais le contact et la saveur
    Et cette petite voyageuse alerte, inclina
    Brusquement la tête, sur le quai de la gare de Marseille
    Et s'en alla

    C'est dans le bus 40 qui me ramenait de Aub à Mars, que j'aurai pu la rencontrer, l’amie de Madeleine l’Oranaise en voilette.

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  2. Elle passe
    Prenant les coeurs un à un
    Donnez les coeurs
    Tous les bons coeurs
    Les pauvres coeurs....

    Un peu de poésie en ces temps-ci enjolive le quotidien... Merci

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