
Contente de vous retrouver.. Un petit tour dans la belle ville du Mans où résident mes enfants et une journée touristique surprise dans la magnifique ville d'Angers inconnue pour moi jusqu'à lors. Si vous passez par là je vous conseille de vous y arrêter ! Chargée d'histoire elle a su entretenir son patrimoine (maisons, cathédrale Saint-Maurice, plus de vingt sites incontournables..) intégré dans l'ensemble de la ville et la douceur angevine n'est pas une illusion poétique !
Le voyage en train m'a donné l'occasion de finir le livre écrit par Folco Terzani dont le titre original est La fine è il moi inizio. Un padre racconta al figlio il grande viaggio della vita. Non seulement j'ai beaucoup d'admiration pour Tiziano Terzani (le père) car c'est un homme de grandes ressources intérieures, mais j'ai ressenti un regain de joie en relevant quelques réflexions en accord avec mes propres pensées. Son récit est captivant, celui d'un journaliste engagé, non sorti d'écoles spécialisées mais que la vie a elle-même forgé. Il a su en tirer un enseignement digne des plus grands sages et ce qui est particulièrement émouvant, même en proie à la maladie aux souffrances très pénibles, il garde une lucidité sur la vie et la mort. De cette dernière il dit
"La mort, c'est tellement obligatoire que c'est presque une formalité"
"Je sens ma vie qui s'enfuit, mais elle ne s'enfuit pas, car elle fait partie de la même vie que la vie de ces arbres. C'est une chose merveilleuse que de se disperser dans la vie du cosmos et d'être une partie du grand tout. Ma vie n'est pas ma vie, c'est la vie de l'Etre, c'est la vie cosmique dont je sens que je fais partie. Donc je ne perds rien ; en me détachant de mon corps, je ne perds rien."
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