Jusqu'à quel point connait-on son enfant ? Je répondrai Un enfant est une personne unique avec un héritage biologique mystérieux par conséquent il est l'autre inconnu. Parents nous le guidons mais il a ses jardins secrets et c'est tant mieux. A l'heure de la communication médiatique cauchemardesque, des dangers réels de tous bords, les parents vivent la peur au ventre. L'informatique est un outil dangereux si non contrôlé mais les parents savent-ils eux-mêmes jusqu'au bout peut aller le danger ? Nous découvrons quotidiennement les pouvoirs quasi magiques et leurs nuisances. Les parents semblent dépasser et se demandent quelle conduite adopter. Jusqu'où avoir confiance ? J'ai relevé un passage dans le livre montrant l'angoisse parentale chez une mère déjà bien inquiète
"Tia songea aux pensées et aux peurs cachées, aux secrets - ceux de son fils qu'elle avait cherché à découvrir. Avait-elle eu raison ou tort, à la lumière des derniers événements ? Chacun a ses propres problèmes. Tia, elle, était une angoissée. Elle faisait systématiquement mettre un casque aux enfants pendant la pratique d'un sport, et des lunettes de protection s'il le fallait. Elle restait à l'arrêt du bus jusqu'à ce qu'ils montent dedans... encore maintenant, même si Adam, à son âge, s'était rebiffé; du coup elle se cachait et les observait de loin. Elle n'aimait pas qu'ils traversent une grande artère ou prennent le vélo pour se rendre au centre-ville. Elle n'aimait pas le covoiturage car les autres mères ne conduisaient pas forcément avec toute la prudence requise. Elle prêtait une oreille attentive à toutes les histoires effroyables survenues à des enfants : accidents de voiture, noyades en piscine, enlèvements, crashs d'avion, tout. Elle écoutait, puis, de retour à la maison, cherchait ce qu'Internet recelait sur le sujet et lisait tous les articles en lignes qui s'y rapportaient, pendant que Mike soupirait et essayait de la calmer en parlant de faibles probabilités, en démontrant que ses craintes étaient infondées qu'elle se faisait du mal pour rien".Au-delà du suspense menant son roman, Harlan Coben a le talent de l'écriture, il s'attache à décrire minutieusement et avec justesse toutes les situations par exemple, en se référant à un jeune qui s'est suicidé dans le voisinage "Depuis, voisins et amis étaient tous partis. Quand on n'est pas de la famille, la vie continue comme avant. Pour les amis, même les plus proches, c'est comme assister à al projection d'un film triste : ça vous touche sincèrement, vous êtes malheureux, puis vient le moment où l'on n'a plus envie d'être triste, alors le film se termine et on rentre chez soi.. Seule la famille endure le mort jusqu'à ce que le deuil soit accompli".
Que de vérité dans ses observations !
Bonne soirée à toi, et merci d'être venue fêter les 3 ans de mon blog ! C'est très gentil de ta part. :-)
RépondreSupprimerAh ! L'angoisse des parents !!
RépondreSupprimerDe quoi rendre angoissé pour longtemps l'enfant le plus heureux de vivre !...
apprendre la prudence est une bonne chose...
Transférer l'angoisse n'en est pas une...
Nous vivons dans un monde où la recherche de l'ultra-sécurité nous précipite vers les peurs les plus primitives...
Merci de votre visite.
RépondreSupprimer@AlainX Tout à fait d'accord avec ta façon de penser. La sécurité max n'est pas la vie puisque cette dernière est une permanente prise de risques ou alors l'individu ne fait que "durer" en attendant que la vie passe. Dans ce roman on voit bien que l'on ne peut tout contrôler... A lire
Bonjour Roxane !
RépondreSupprimerMoi aussi j'apprécie Harlan Coben depuis des années, et ai lu tous ses livres !
C'est un maitre de l'écriture, avec ses personnages et des histoires qui nous tiennent en haleine jusqu'au bout :)
Son nouveau livre Sans un adieu est sorti jeudi, j'ai commencé à le dévorer...
Pour info, et cela devrait vous intéresser tout comme les personnes qui suivent votre blog, un jeu est organisé sur sa page officielle Facebook, avec 5 exemplaires de Sans un adieu à gagner chaque jour ! :)
http://www.facebook.com/HarlanCobenFrance/
Bon week-end, je vais en profiter pour lire dehors avec ce beau temps...
Martine (56)