A l'heure du déjeuner normalement l'appêtit se fait sentir si nous avons l'habitude de prendre un repas à ce moment là. D'autres gens en profitent pour vous contacter par téléphone et vous présenter des appâts du type crédits, assurances machins, cadeaux pièges pour réunions attrape-nigauds. Cela m'excède, avec moi c'est bref et sans résultat. Consciente que la personne ne fait que son travail pour le compte d'une entreprise commerciale j'essaie de rester polie. Mais quel abus !
Notre société de consommation pousse à dire OUI aux crédits dans les magasins, les centres de vente par correspondance (vous paierez plus tard), à différer les réglements par carte ou lieu de payer à l'achat. Les intérêts sont rarement calculés par le client, ce qui compte c'est la facilité. Oui mais... les crédits revolving représentent des dettes qu'il faudra bien éponger.
Le client est responsable c'est évident. Tant qu'il a du boulot pas de problème pense-t-il à condition de tenir son budget. Mais lorsqu'il se trouve au chômage, pour peu que ce soit le couple, la porte de l'enfer s'ouvre. C'est le surendettement, la joute entre créanciers et débiteurs. Qui va plonger ?
Por moi les véritables responsables sont ceux qui vous harcèlent par téléphone, par courrier (que de papiers jetés...), par affichage alléchant un peu partout. Dans son roman D'autres vies que la mienne Emmanuel Carrère écrit longuement sur ce sujet, deux de ses personnages étant juristes et défenseurs des pauvres gens englués par les questions financières et administratives. Très interessant, hélas de tels juges sont rares et il paraît logique à première vue que l'organisme prêteur soit remboursé.
Alors attention avant de signer, à bien lire les petits caractères, à faire ses calculs, à ne pas ouvrir sa porte à n'importe qui (je pense à quelqu'un en particulier qui s'est fait avoir par le blabla d'un vendeur de vin), et à demander toujours une offre écrite avant de prendre une décision.
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