Je reprends nos échanges avec plaisir et vous propose un petit texte au goût du jour. Qui a écrit ?
- Le sport c'est du folklore.
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- Oui, du folklore, au sens initial du terme, c'est-à-dire la légende des peuples. Ce qui nous fait rêver, ce qui nous fascine, ce n'est pas tant la victoire ou l'échec que l'histoire d'hommes et de femmes hors du commun. Une histoire faite de persévérance, de volonté farouche, de travail acharné. Ces athlètes que nous admirons tous ont un corps qui, hélas, les trahit parfois au sommet de leur gloire.Car le sport est un dieu qui réclame ses martyrs. En revanche, il sait aussi accomplir des miracles. Il existe en effet des êtres d'exception qui, frappés par le destin, renaissent de leurs cendres, tel le phénix...
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Quand il se surpasse et sent qu'il joue bien, toutes les fibres de son corps réagissent, il est comme dans un état second. Après l'exploit, il est incapable de dormir et se repasse le film au ralenti, encore et encore. En revanche, si sa prestation a été médiocre, il peut déprimer pendant des jours, voire des semaines. Dans les deux cas, la réaction est vraiment disproportionnée par rapport à l'enjeu, quand on y songe. Pourquoi se mettre dans des états pareils à cause d'un ballon qu'on est censé lancer dans un cercle ou d'une petite balle sur laquelle on doit taper avec un bout de bois ? Quand un pro joue mal, il essaie de se convaincre que ce n'est qu'un jeu, après tout. Mais quand il joue bien, il a tendance à se prendre pour un dieu.
Quelle bonne analyse. Tellement vraie qu'il est impossible de ne pas y penser avec cette coupe du monde de football en Afrique du Sud et la déroute de l'équipe de France.
Ces extraits sont pris d'un roman policier "Thriller" de HARLAN COBAN : Faux rebond. Bon polar.
traduction de l'anglais par Martine Leconte
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