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mardi 19 avril 2011

L'ombre du vent

medium J'en ai achevé la lecture, ce roman est puissant, hors du commun.  Promenade à travers Barcelone à différentes époques, plusieurs références littéraires, un style châtié (Traduction française de François Maspero. Bravo) et du suspense. Fantastique. Pour en savoir plus sur le l'histoire, voir le résumé sur http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/5079

Cette fois j'ai envie de mettre ici quelques phrases retenues en feuilletant de nouveau les pages du début à la fin
Un secret vaut ce que valent les personnes qui doivent le garder. (P. 19) Edts Grasset
Ce gens qui voient le péché partout ont l'âme malade, et si tu veux vraiment savoir, les intestins aussi. La condition de base du bigot ibérique est la constipation chronique. (P. 52) 
Les cadeaux sont donnés pour le plaisir de celui qui les offre, pas pour les mérites de celui qui les reçoit, répondit-il. Et puis, on ne peut plus le rendre. Ouvre-le. (P. 87) 
- Méchants, non, rectifia Firmin. Imbéciles, ce qui n'est pas la même chose. La méchanceté suppose une détermination morale, une intention et une certaine réflexion. L'imbécile, ou la brute, ne s'attarde pas à réfléchir ou à raisonner. Il agit par instinct, comme un boeuf de labour, convaincu qu'il fait le bien, qu'il a toujours raison, et fier d'emmerder, sauf votre respect, tout ce qu'il voit différer de lui, que ce soit par la couleur, la croyance, la langue, la nationalité ou, comme dans le cas de M. Federico, la manière de se distraire. En fait, le monde aurait besoin de plus de gens vraiment méchants et de moins de simples crétins....(P. 173) 
JULIAN a écrit quelque part que les hasards sont les cicatrices du destin. Le hasard n'existe pas, Daniel. Nous sommes les marionnettes de notre inconscience. [...] (P. 475)
Je suis frappée par la minutie des descriptions dans les moindres détails, de l'humour qui me fait penser parfois à Gabriel Garcia Marquez, la fantaisie touchant aux moeurs typiques espagnoles. Ay Caramba !



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