Mon petit paradis, ancien cabanon, perché à flanc de colline, taillé dans la pierre des calanques, n'a pas d'accès route. Il se trouve au milieu, entre la route principale et celle tracée dans le flanc. Il faut donc grimper les escaliers en pierre aux marches usées et de hauteur improvisée. Je pense qu'elles ont été crées au fur et à mesure des constructions, par des maçons devenus maçons le dimanche. Bien que fatigant, cela a du charme. On dirait qu'elles datent de l'époque romaine ! Bien sûr chacun pense qu'un jour ou l'autre il faudra quitter les lieux pour un accès plus aisé lorsque les jambes donneront l'alerte.
Une vieille actrice dont j'ignore le nom mais citée dans l'ouvrage de Marie de Hennezel et Bertrand Vergely Une vie pour se mettre au monde, et qui habitait un sixième étage sans ascenseur, disait à l'un de ses amis venant la voir et à bout de souffle en haut des marches
"Vous voyez, mon cher, habiter un sixième étage sans ascenseur est la dernière façon que j'ai de faire battre les coeurs".
Je peux dire de même.
On les monte, plus lentement. On s'arrête, on reprend, il faut bien continuer à faire fonctionner la mécanique ! Et à l'arrivée, surprise!!!
Monter des marches ? Il n'y a pas mieux pour rester en forme ! (sourire)
RépondreSupprimeret faire battre les coeurs... ;-)
Dis moi, ces deux toutous t'appartiennent-ils ?...
Bon dimanche, et à bientôt.
Merci à toi Françoise; Mes toutous sont les miens ici ils montent la garde mais surtout viennent m'accueillir pour me faire plein de bisous une fois arrivée en haut !!
RépondreSupprimerBon dimanche