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mercredi 25 août 2010

Thérapie de groupe

Cet été est marqué en matière de lecture, par mon engouement pour Irvin D. Yalom. Après 'When Nietzsche Wept' (Et Nietzche a pleuré) voici que je me suis précipitée sur "La méthode Schopenhauer" avec le désir d'en apprendre davantage sur ce philosophe. L'intérêt est multiple de ce roman. Intrigue, philosophie et psychologie.  


Un psychiatre éminent dirige une thérapie de groupe que nous suivons aussi en tant que lecteur, du moins pendant un laps de temps, séance après séance. De  nombreuses références à Schopenhauer et des chapitres nous éclairant sur sa vie, c'est donc plus qu'un roman, c'est un manuel riche en citations, discussions et réflexions personnelles.


Le tout écrit avec humanisme, tendresse, comme c'est le faire divinement Irvin D. Yalom. J'aurais eu envie de faire connaissance avec Julius Hertzfeld, le célèbre psychiatre de San Francisco, le héros de ce livre, que je soupçonne être très très proche de l'auteur et de me joindre aux membres du groupe pour partager avec eux leur tristesse dans un silence amical après la mort annoncée mais trop rapide de leur Maître à penser.



Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Clément Baude


Quelques phrases (en vrac) notées lors de ma lecture :


"Le talent, c'est le tireur qui atteint un but que les autres ne peuvent toucher; le génie, c'est celui qui atteint un but que les autres ne peuvent même pas voir".


Je me souviens de vous lors de notre psychothérapie me disant que la vie était 'un état temporaire avec une solution permanente'. C'est du pur Schopenhauer. (p. 88)


On peut aussi [...] comparer la vie à une étoffe brodée dont chacun ne verrait, dans la première moitié de son existence, que l'endroit, et, dans la seconde, que l'envers; ce dernier côté est moins beau, mais plus instructif, car il permet de reconnaître l'enchevêtrement des fils. (p. 339)


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