Pages

vendredi 28 janvier 2011

TPMG



 photo HB Marseille
La presse fait silence, depuis un moment déjà, des miséreux et sans-abris morts de froid ou transis avec les températures négatives. Nous savons que des centres d'accueil existent, qu'il y a des dortoirs pour passer la nuit au chaud mais nous connaissons aussi pourquoi certains n'acceptent pas de s'y rendre.C'est comme ça, la presse a des modes. En ce moment elle s'attache aux crimes de pervers qui rejoignent les fictions des séries transmises sur le petit écran. Plein les yeux, plein le crane.

J'ai lu ce matin, un très bel éditorial de Bertrand Révillon, paru dans Panorama (n° 473, février 2011). J'en cite quelques phrases, tellement vraies !

IL Y A LA FAIM, LA VRAIE, CELLE QUI CREUSE LE VENTRE, qui sournoisement, comment par étourdir, par annihiler toute pensée, qui obsède et entraîne dans sa spirale infernale...
[...]
Nous avons sans doute été émus, bouleversés, nous avons peu-être versé notre obole à une oeuvre caritative contre un reçu fiscal. Les plus militants d'entre nous ont signé une pétition, tenté de faire pression sur les politiques. D'autres ont donné un peu de leur temps à une soupe populaire, à un "restau du coeur". Les plus croyants ont essayé de prier, de supplier le ciel de changer enfin le coeur de l'homme. Toutes et tous, nous avons été sincères dans notre révolte, mais conscients aussi de notre impuissance. La mauvaise conscience nous a, un instant perturbés. Et puis, nous avons repris le cours de notre vie avec ses urgences, ses obligations.
Que faire ? Comment se battre contre tant de souffrance ? Comment partir en guerre contre un ordre mondial dont le seul credo semble être le profit, l'argent roi, le "toujours plus", le "TPMG" ("Tout Pour Ma Gueule") ! Le fric, toujours le fric, qui pue bien davantage que la misère ! [...]
bande de séparation

J'ajoute DANGER pour l'humanité, la planète et la politique internationale. Nous en avons la preuve ces jours-ci avec les bouleversements des gouvernements au Maghreb et en Egypte. Une certaine jeunesse qui préfère la drogue et son marché malgré le danger que cela représente. Le suicide de certains gosses vulnérables. Pas facile de vivre quand le chômage s'est installé dans un foyer avec le manque de confiance en soi. DANGER.

bonne fin de soirée



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire